L’église

La paroisse fait partie de la Communauté de Paroisses des «Portes de la Vallée de la Doller». M. le curé Jan Koster réside à Sentheim au presbytère. L’église primitive est démolie en 1778, puis reconstruite dans la même année, sur des plans de l’architecte Gaspard Mertz. La paroisse est placée sous la protection de Saint Georges, mais célèbre également Saint Wendelin, selon un vœu du conseil municipal en 1814, pour arrêter une épizootie. En 1889, la nef fut prolongée d’une travée à l’ouest.

L’orgue a été construit en 1909 par Martin et Joseph Rinckenbach. En 1933, il a été réparé, puis en 1980 les frères Steinmez procédèrent à un relevage. Le pédalier dut être remplacé.

En 2007, l’orgue a été confié à Hubert Brayé pour une nouvelle restauration. Il fut inauguré en 2008.

Les messes dominicales de Sentheim ont lieu tous les samedis à 18 h (voir bulletin paroissial mensuel distribué à tous les habitants).

PRESBYTERE :

Curé de la Communauté de Paroisses : Jan KOSTER

33 Grand’rue – 68780 SENTHEIM. Tél. : 03 89 82 52 74

Courriel : comparoisses.sentheim@orange.fr

Le chemin de croix de Jean-François Mattauer: Eglise St Georges – Sentheim

 

Outre le chemin de croix sur le chemin du Rollenberg, vous pourrez également admirer le chemin de croix peint sur des toiles par Jean-François MATTAUER. C’est en collaboration avec Guy GILBERT, qu’ils ont élaboré un carnet représentant les 14 stations.

 

Voici leur témoignage : (extrait de leur livret disponible à l’Eglise St Georges de Sentheim) :

« Jean-François Mattauer, toiles
C’est l’histoire d’un homme qui vit
ses derniers instants sur le chemin
de la mort.
Ce chemin de croix, c’est comme si
on m’avait envoyé faire un reportage
à Jérusalem.
J’étais dans les pas de Jésus
et j’ai fait le chemin avec lui.
J’ai senti les cailloux, la poussière,
la chaleur comme si j’étais là-bas
et je l’ai immortalisé en avril 2010. »

« Guy Gilbert, textes
Ce chemin de croix a été fait avec amour.
J’ai mis du temps à le pondre,
et je l’ai transcrit avec mon cœur,
dans un bar la nuit à Paris.
Et c’était tout simplement le moment de le faire.

Ton frère, Guy »

Jean-François Mattauer, peintre d’une grande personnalité et originaire de Sentheim a réalisé en 2010 un chemin de croix sortant de l’ordinaire où l’on reconnaît son trait empreint de finesse et d’humanité.

Pour Jean-François, ce chemin de Croix devait être l’histoire d’un homme de chair, qui souffre sous le poids de sa lourde croix, jusqu’à en mourir. Les toiles seront bicolores. La tête du Christ a pour origine une statuette en terre glaise de Gressler, un clochard de Vieux Thann sera son modèle. Les personnages annexes seront ses copains de classe, un bel hommage à ceux qui l’ont accompagné durant son enfance et son adolescence. Ils sont tous membres fidèles de la chorale de Sentheim avec JFM.

Son choix découle du fait qu’il ne souhaitait pas tomber dans les traits d’humour, de ne pas subir la déformation de sa profession de caricaturiste, qu’il a eu recours à des portraits existants. Un autoportrait de l’artiste s’est glissé parmi les toiles, à vous de le trouver.

Jean-François Mattauer n’a utilisé que deux teintes, le blanc de titane et l’ombre de terre brûlée, afin de révéler la souffrance du Christ. JFM a également inclus à ses pigments de la terre du Chemin de Croix du Rollenberg.

Loin de l’humour et de la caricature, Jean-François Mattauer livre une vision personnelle et contemporaine du Chemin de croix.